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Présentation de Camiros
| Nous
sommes sur l'île de Rhodes. Les trois cités antiques de cette île, Lindos, Camiros et Ialysos, décidèrent en l'an 408 av. J.C. de s'unir pour former une puissante cité, Rhodes, à la pointe Nord de l'île, qui se montra par la suite capable de tenir tête à des adversaires aussi puissants que les rois hellénistiques et les Romains. Si Ialysos, trop proche de la nouvelle cité, semble s'être passablement dépeuplée, les deux cités les plus éloignées de la nouvelle, Lindos et Camiros, continuèrent à vivre et à célébrer leurs cultes. |
 Google Maps |
Non loin de la côte de l'île qui regarde au Nord-Ouest,
se trouvent les vestiges de la ville de Camiros :
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Sur la grande place en bas de la pente,
sont alignées le long des murs toute une série de stèles et de bases,
portant des listes du personnel religieux de la communauté des Camiréens.
Quelques autres listes se trouvent à peu de distance de cette place.
C'est l'occasion pour nous de découvrir les cultes qui se pratiquaient à Camiros,
ainsi que les noms de toutes les personnes en charge de ces cultes.
Je vous présente d'abord les pierres,
dont vous pourrez déchiffrer les inscriptions,
qui ont été publiées dans un recueil qui porte le nom latin de Tituli Camirenses,
abrégé en Tit. Cam., et parfois dans mes pages en TC.
Je ferai quelques observations sur les cultes,
sur les institutions de Camiros,
ainsi que sur les particularités des noms rhodiens.
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Pour réaliser ces pages, j'ai utilisé essentiellement : - les Tituli Camirenses (1952) et leur supplément (1955), de Mario Segre et Giovanni Pugliese Carratelli, - Clara Rhodos II et VI-VII, de G.Jacopi (1932), - Chr. Blinkenberg, Lindos. Fouilles et recherches, 1902-1914. Vol. II, Inscriptions. (1941), - Nathan Badoud, Le temps de Rhodes, une chronologie des inscriptions de la cité fondée sur l'étude de ses institutions, 2015. |
