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Chez un héros guérisseur,à l'Amphiareion d'Oropos. |
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Amphiaraos avait
hérité de son grand-père
Mélampous (ce qui veut dire "pied noir") le don de
prophétie et de guérisseur. Il épousa
Eriphyle ("engeance de discorde", tout un programme !), la fille du roi
d'Argos
Adraste.
Un jour arriva à Argos Polynice, le fils d'Oedipe, qui cherchait à reconquérir le trône de Thèbes, qu'il estimait injustement monopolisé par son frère Etéocle. Polynice demanda de l'aide aux Argiens pour aller combattre son frère. Adraste était partant, tandis qu'Amphiaraos s'y opposait, car étant devin, il savait que nul ne reviendrait vainqueur ni même vivant de cette expédition, hormis Adraste. Il fut cependant contraint de partir par son épouse, soudoyée par Polynice qui lui avait fait des cadeaux somptueux. Avant de partir, Amphiaraos fit jurer à ses deux fils qu'ils vengeraient sa mort, ce qui explique qu'à Delphes nous puissions voir l'hémicycle dit "des épigones", 
c'est-à-dire des descendants des Sept contre
Thèbes, venus à la
génération suivante venger la mort de leurs
pères.
Lorsque les deux fils d'Oedipe, Etéocle et Polynice, se furent entretués, les autres chefs argiens tentèrent de s'enfuir, et Amphiaraos, poursuivi par un Thébain, fut sauvé par Zeus, qui d'un jet de sa foudre ouvrit un gouffre où notre héros disparut avec son char et son cocher Batôn. A la suite de cette intervention divine, Amphiaraos fut considéré comme un héros, une sorte de dieu, par les Grecs, qui lui consacrèrent des sanctuaires, dont le plus célèbre est celui d'Oropos. |
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Nikôn, fils de Nikôn, qui a été prêtre, (a dédié ce siège) à Amphiaraos |
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