à
Eleusis, 
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 IG II² 3687, fin du IIe ou du début IIIe s. apr. J.C. |
| Traduction : A la bonne Fortune, La prêtresse de Dèmèter et de Corè Ael(ia) Epilampsis, fille d'Ael(ius) Gélôs de Phalère, qui a été premier xystarque des concours à Athènes, stratège des hoplites, prêtre de Zeus Olympien, petite-fille de Dioklès qui a été archonte éponyme, nièce d'Ael(ius) Alexandros qui a été archonte éponyme, cousine d'Ael(ius) Ardys, grand-prêtre des Augustes, prêtre de Dionysos Eleuthereus, qui a été archonte éponyme, deux fois héraut, agonothète des Olympeia, et stratège des hoplites, cousine d'Ael(ius) Callicratès qui a été archonte éponyme, stratège des hoplites, héraut et agonothète, cousine d'Ael(ius) Alexandros qui été archonte éponyme, cousine d'Ael(ius) Gélôs qui a été archonte éponyme, mère de Pu(blius) Pom(ponius) Hègias qui a été archonte éponyme, deux fois stratège des hoplites, agonothète des Olympeia et gymnasiarque à ses frais, ambassadeur à ses frais, prêtre de Zeus Olympien, l'archonte éponyme P(ublius) Pom(ponius) Hègias de Phalère j(unior) et Pom(ponia) Epilampsis (l'ont honorée de cette statue), elle qui est leur grand-mère. |
Commentaire : Comme c'est souvent le cas pour les inscriptions de l'époque impériale qui honorent une femme, les principaux "mérites" qu'on accorde à cette femme ne sont pas ses vertus propres, mais le fait d'avoir eu comme parents proches des hommes qui ont exercé des fonctions importantes. Mais il est rare qu'on ait autant de degrés de parenté dans une seule inscription, notre Epilampsis se situant au centre de cet arbre qui va d'un arrière-arrière-grand-père (Dioklès) à ses arrière-arrière-petits-enfants (Pomponius Hègias junior et Pomponia Epilampsis), en passant par un oncle et quatre cousins ! Cette femme fut prêtresse jusqu'à un âge avancé. Elle faisait partie d'une famille dont tous les membres portaient un "prénom" romain, Aelius pour les hommes, Aelia pour les femmes, ce qui indique qu'ils avaient obtenu la citoyenneté romaine au plus tôt sous l'empereur Hadrien (Publius Aelius Hadrianus). Le grand-père de la prêtresse, Dioklès, ne porte pas encore de nom romain. Impossible de savoir si c'est son grand-père paternel ou maternel. Quant à son fils et à ses petits-enfants, ils portent bien sûr le nom de leur père, mari de la prêtresse, qui n'est pas un Aelius mais un Pomponius. |
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