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Un sésame pour l'épigraphie grecquele LOUVRE (2) |
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Les omicron, ôméga et thêta plus petits
et plus hauts sur la ligne sont
typiques du IIIe s. av. J.C. Parfois encore utilisés au
siècle suivant,
ils disparaissent ensuite. - Les "apices" et l'alpha à barre brisée apparaissent et deviennent fréquents au milieu du IIIe s. av. J.C. et leur usage perdure jusqu'à la fin de l'époque romaine, en parallèle avec d'autres styles. - Les lettres "lunaires" : epsilon, sigma et ôméga, apparaissent dès le IIIe s. av. J.C. (un peu avant pour le sigma) mais ne deviennent usuelles qu'à partir du Ier s. apr. J.C.. Ces lettres lunaires, inspirées des minuscules, sont en concurrence avec les majuscules classiques, sobres ou avec apices, jusqu'à la fin de l'Antiquité. - Les alpha, delta et lambda ont parfois la barre de droite qui dépasse au dessus à l'époque impériale (à partir du IIe s. apr. J.C.). On voit de même des mu comme deux lambda accolés. - Les lettres carrées ou en losange sont un style contemporain des lettres lunaires et des lettres allongées au dessus. Elles se prêtent tout particulièrement aux ligatures, qui deviennent fréquentes à partir du IIIe s. apr. J.C. - L'époque de l'empereur Hadrien (années 120 apr. J.C.) voit fleurir une très belle gravure très ornée, dont voici un exemple photographié à Olympie : ![]() ![]() On voit sur la pierre que les nu, les phi et les ôméga sont particulièrement élégants. Les sigma sont carrés, un ôméga (ligne 7) l'est aussi, et les êta ont leurs deux branches verticales séparées de la barre horizontale. traduction du texte : A la bonne Fortune. La cité des Messéniens a consacré (la statue de) Titus Flavius Polybius qui a remarquablement tenu son rôle de citoyen, pour ses qualités et pour la bienveillance qu'il ne cesse d'exercer à son égard, et le très illustre Conseil Olympique a lui aussi confirmé par un vote cette consécration. |