- voyelles longues ou brèves : Pas encore
d'êta ni d'ôméga,
seulement des epsilon et des omicron. Le génitif singulier qui sera en -ou en grec classique est noté par un simple o. Et l'infinitif présent actif est en -εν. |
- consonnes aspirées : pas encore de phi ni de khi, seulement pi et kappa.
Ainsi ἀνπὶ = ἀμφὶ, et κρέματα = χρήματα. |
- le cas du thêta : quand il précède un
rho ou un nu, le thêta est encore noté tau. Ainsi τνατο̑ν
= θνητῶν. Mais ailleurs il existe.
En particulier la suite sigma+thêta est notée
thêta+thêta, ou un simple thêta. Ainsi les infinitifs moyens-passifs sont
en (θ)θαι. |
- consonnes combinées : ce qui en grec
classique sera noté dzêta ou sigma+delta est noté delta
ou double delta à Gortyne. Ce qui en grec classique sera noté ksi est ici noté kappa+sigma, et de même le futur psi est noté pi+sigma. |
- nu+sigma : cette séquence existe
encore, le nu n'a pas fait place à un allongement compensatoire de la
voyelle précédente. On a donc des accusatifs pluriel en -ονς
et en -ανς . Ainsi le pluriel de τὰν ἀπλόον τιμὰν est
τὰνς ἀπλόονς τιμὰνς. Et le participe présent féminin est en -ονσα . |
- assimilations en fin de mot : un sigma
final peut s'assimiler à un delta, un
lambda ou un thêta initial du mot suivant. Exemples : πατρὸδ δόντος = πατρὸς δόντος. De même un rho final peut s'assimiler à un delta initial qui suit. |