La troisième est simple et n'est pas surmontée d'un arc.
Notez la décoration du fronton :
dauphins, palmettes, un aigle (symbole mâle) au centre,
puis le méandre entourant la porte.
n°3.SEG 52 1286
Πονπᾶς καὶ
Ἑρμίας Πονπᾷ τῷ πάτρῳ μνήμης χάριν. Ponpas et Hermias pour leur oncle paternel Ponpas, en souvenir.
Le graveur a mal calculé la place, et a dû finir l'inscription au
dessus, à droite de l'aigle.
Le premier nom, Ponpas (si je lis bien), était inconnu jusqu'à
maintenant.
Le premier neveu porte le même nom que son oncle (et non son père !).
Je reproduis ci-dessous un détail du texte pour faciliter la lecture :
n°4.SEG 52 1288
Λωυκᾶς
ἡαυτῷ ζῶν. (= Λουκᾶς
ἑαυτῷ ζῶν.) Loukas, pour lui-même, de son vivant (a érigé cette stèle).
Remarquez que l'ôméga n'a pas la même forme au début et à la fin.
Ce qui est étrange, ici, c'est que ce Loukas (nom rare) a érigé une stèle funéraire double,
alors qu'il n'a fait graver, au milieu, que son nom.
Pourtant si dans le fronton de droite le fauve suggère un homme,
dans le fronton de gauche, le peigne, la corbeille et la fleur :
évoquent assurément une femme.
Loukas a-t-il fait construire son monument funéraire avant même de se marier,
mais en prévoyant qu'il fonderait sûrement un jour un foyer ?