IG X,2 1 768 corrigé par BCH 1975, p.165 |
traduction : Aurelios Hagêsas, précédemment appelé "fils d'Agathias", et Hécatéa fille de Ménandros ont fait construire de leur vivant à leurs frais cette demeure perpétuelle pour eux-mêmes et pour ceux de leur famille. Celui qui, extérieur à notre famille, l'ouvrirait et aurait l'audace d'y déposer un autre corps, devrait payer au percepteur une amende de 5000 deniers. |
la conjonction KAI
est ici écrite KE (alors qu'à la ligne 2 elle
s'écrivait bien KAI), et l'epsilon se
"niche" dans l'angle rentrant du kappa. On voit ici une "ligature" qui aura longue vie, celle du OY écrit avec l'upsilon en petit V au dessus de l'omicron. Et l'omicron se "niche" dans le creux du sigma. ici, à l'opposé du KE ci-dessus, l'epsilon se colle à l'angle saillant du thêta, qui est en losange comme certains omicron. Cette ligature se trouve aux lignes 9 et 12. |
Encore une ligature remarquable : la première branche de l'ôméga se confond avec la barre verticale du tau. |
les lettres sont
bien séparées, l'omicron est
rond, mais le nu,
pour des raisons d'espace, a été inclus dans le
second omicron. bel assemblage ici : l'omicron, en losange, se colle parfaitement dans le sigma, et l'iota trouve place au centre du losange. ici pas de ligature. Remarquer le xi avec sa barre verticale, et le sigma final rectangulaire. L'orthographe canonique voudrait ANOI- et non pas ANY-. Cette graphie prouve qu'à l'époque (IIIe s. apr. J.C.) OI et Y se prononcent déjà de la même façon, avec le son /i/, comme en grec moderne. |